Je vous propose cette semaine le thème de l’addiction à l’alcool. Comment une boisson en libre-service nous fait passer du rire au cauchemar ?
Afin de comprendre l’alcoolisme, il faut comprendre le processus de la dépendance. On diagnostique une personne dépendante à l’alcool lorsqu’elle n’est plus en mesure de décider d’arrêter sa consommation d’alcool.
Définition simple
L’addiction est une soumission pathologique à un produit au point de s’y abîmer, afin de stopper toute souffrance psychique. Cette souffrance prend racine comme la plupart du temps dans l’enfance. Bien souvent l’alcool tente de compenser le manque d’estime de soi, des carences effectives ou cicatriser des blessures narcissiques.
De plus, les personnes soumises à une addiction sont dans une grande fragilité. Le jugement impartial de la société ne fait que renforcer leur addiction. Elles sont démunies face à la vie.
Un patient sorti de cure de désintoxication me disait :
« Que la vie est moche ! Comment faites vous pour vivre sans alcool ? »
Effectivement, sa réflexion est criante de vérité. Il est vrai que la vie n’est pas facile, il faut être solide pour affronter ses déconvenues. Alors quand la vie se fait encore plus dure ou que l’on rencontre des angoisses ou des chocs, des comportements addictifs à un produit toxique ou non (la boulimie et l’anorexie sont considérées comme des addictions) peuvent faire leurs apparitions.
Comment détecter l’addiction ?
La vraie question à se poser est : « Puis-je m’en passer au moins un jour dans la semaine ? »
Si la réponse est « non », je vous invite à prendre rendez-vous chez votre médecin traitant qui vous accompagnera dans une thérapie médicamenteuse et vous dirigera vers un thérapeute. Malheureusement, soigner le corps de ce produit toxique ne suffit pas, il est important de prendre en compte sa souffrance afin de s’en sortir. On a vu des transmissions tellement fortes, que certaines personnes développent la même maladie en identification à une personne aimée importante.
De nos jours l’alcoolisme est une maladie chronique qui se soigne très bien, mais seule la personne dépendante peut le décider vraiment.
Attention, il ne faut jamais faire un sevrage seul, car cela peut mener au suicide à cause de la décompensation et à des déliriums sévères.
Je souhaitais partager avec vous ce dernier point : Plus un enfant ou un adolescent goûte tard à l’alcool, moins il a de chance de devenir alcoolique. Alors, le petit fond de verre de champagne au neveu de 8 ans pour faire plaisir à la fin du repas de famille … c’est NON.
Aller plus loin …
Pour compléter et approfondir le sujet, je vous conseille le site www.alcool-info-service.fr/alcool, un site qui dépend du ministère chargé de la Santé. Il y a même un numéro vert qui vous est proposé.
Je vous remercie, je vous souhaite de belles fêtes et prenez soin de Vous
Sources :