Pourquoi je n’arrive pas à dire Non
Nous avons tous regretté ou ruminé un « OUI » dégainé trop vite au lieu d’un « Non » .
Comment alors se défaire de ce oui frénétique et dire Non ?
Le terme inconscient désigne de façon assez générale la partie inaccessible du fonctionnement psychique de tout individu humain, que cette inaccessibilité soit passagère ou constante. Le mot fait son apparition vers 1820 ; il prend une extension considérable et un sens singulier au 20ème siècle, surtout sous l’influence de Sigmund Freud et du développement de la psychanalyse. Il est désormais utilisé dans la plupart des sciences de l’homme, avec toutefois des acceptions relativement différentes.
L’inconscient s’analyse donc comme une notion interdisciplinaire : à la différence du langage courant, où le mot prend souvent le sens de « irresponsable », la philosophie considère l’inconscient comme la partie la plus profonde de l’être humain, et en fait le moteur d’un certain nombre de comportements et de représentations. La psychologie insiste surtout sur le clivage qui en résulte : définissant des niveaux de conscience, elle parle d’inconscient au-dessous d’un certain seuil, qui est à définir selon les circonstances. Enfin, en psychanalyse, le terme s’applique à tous les comportements et à toutes les productions humaines dès l’instant que celles-ci sont envisagées dans leur surgissement originaire et dans leur vérité cachée : l’inconscient est un des concepts fondamentaux de la psychanalyse et il est avant tout un mode d’expression spécifique.
Dans la psychologie classique, le terme (entendu surtout comme substantif) renvoie au clivage qui existe en chaque homme entre sa partie consciente, rationnelle et raisonnable, et sa partie cachée, soumise à des désirs inaccessibles. La prise en compte de ce clivage s’opère tout au long du 19ème siècle , notamment sous l’influence des recherches du médecin allemand Franz Anton Mesmer, et à la suite de l’étude du somnambulisme et de la pratique de l’hypnose. Les psychologues qui s’intéressent à ces phénomènes constatent qu’il existe deux états de conscience : dans le premier, l’individu agit selon son vouloir rationnel et conscient ; dans le second, où il se conduit d’une manière inattendue, s’affirment des tendances qu’il avait occultées.