Souvent décrié et diabolisé dans certaines pratiques spirituelles ou religieuses, en psychanalyse nous avons une toute autre lecture de ce qu’est l’égo et de sa fonction.
En effet dans ces pratiques, il est considéré comme un mauvais « conseilleur » et au travers d’exercices et de médiation on nous apprend à le lâcher, comme si nous en étions prisonniers.
Le dictionnaire le définit comme cela :
Nom donné au moi conçu comme « sujet personnel ».
Dans une analyse de parenté, terme désignant le sujet pris comme référence, à partir de qui se situent les liens d’alliance et de consanguinité.
Traduction usuelle en anglo-américain du terme freudien Ich, qui signifie aussi bien « moi » que « je ».
Le petit Larousse
Mais nous avons aussi en tête cette expression : « il/elle a un égo démesuré ». Il ne s’agit pas de l’égo au sens psychanalytique mais d’un trait de personnalité. Il/elle est vaniteux. Cela se rapprochera plus du narcissisme. La faculté de la personne à pouvoir « investir » son choix d’objet, à se tourner vers autrui en sera altéré.
En psychanalyse il va être ce qui nous représente, ce que nous sommes, notre « Moi ». Il est donc primordial d’en prendre soin et surtout de savoir le choyer. Une personne qui en manquera est une personne qui va avoir des difficultés à faire face aux épreuves de la vie. Egalement si il aura manqué de parents bienveillants pour justement « remplir » cet égo.

Il est temps de se réconcilier avec son ego !
Prenez soin de vous, Prenez soin de votre esprit